Avec le collaboratif, en finir avec le sentiment d’impuissance des managers

Quand des managers d’un organisme public, accompagnés par Co’efficience3, décident de mobiliser leurs équipes, avec une méthode collaborative, pour redonner du sens à leurs missions, les résultats sont là. En instaurant un climat propice à l’écoute, à l’analyse et à la co-construction, ils font plus que transmettre une vision, ils invitent leurs équipes à la faire émerger. Alors que seuls 7 % des salariés français se déclarent engagés dans leur travail*, Benjamin Pagliai, directeur associé de Co’efficience3, en est convaincu : faire évoluer la culture managériale vers plus de collaboration est une urgence autant qu’une opportunité.

Le rôle central du manager dans l’engagement

Selon l’étude Gallup 2024, 70 % de l’engagement des collaborateurs est directement lié au manager. Ce chiffre résonne fortement avec les défis que rencontrent les organisations aujourd’hui : cultiver la motivation, maintenir l’alignement, faire vivre une dynamique collective malgré la complexité croissante du travail. À cette fin, former les managers dès leur prise de fonction et tout au long de leur parcours est plus que jamais un levier stratégique. Cela implique de leur transmettre des repères solides, mais aussi de leur permettre d’agir concrètement sur leur environnement.

C’est dans cette perspective que s’inscrit l’accompagnement proposé par Co’efficience3 : aider les managers à adopter des pratiques collaboratives pour dépasser un sentiment d’impuissance de plus en plus répandu.

De l’impuissance à l’action partagée

« Dans certaines structures, on sent les managers désabusés, en lutte avec des contraintes qu’ils ne maîtrisent pas : moyens limités, injonctions paradoxales, usure psychologique », observe Benjamin Pagliai. « Le risque, c’est qu’ils finissent par croire qu’ils ne peuvent rien changer. Or, même dans un contexte contraint, le collectif reste une ressource précieuse et mobilisable. »

Face à cette impasse ressentie, les méthodes collaboratives offrent un levier puissant : elles permettent aux managers de recréer des marges de manœuvre, de redonner du sens à l’action collective, de faire émerger des solutions là où les réponses toutes faites manquent.

Le sens du travail comme œuvre partagée

Dans l’organisme public accompagné par Co’efficience3, plusieurs dizaines de managers ont été formés à des approches collaboratives. Leur objectif : impliquer les équipes sur des sujets stratégiques, à commencer par les fondements mêmes de leur mission. Ensemble, managers et collaborateurs ont exploré les repères de la Vision, Mission, Ambition et Rôle (VMAR).

« Ce sont eux qui ont décidé de s’emparer de cette méthode, explique Benjamin Pagliai. Le fait de réfléchir ensemble, de poser des mots collectivement sur ce qui nous anime et sur ce vers quoi on veut aller, change tout. Dans une équipe, par exemple, des agents techniques en charge de l’entretien des écoles ont pris conscience de leur contribution à la réussite éducative des enfants. Ce changement de perspective a transformé leur rapport au travail. »

Faire sens ensemble, c’est bien plus que donner du sens. C’est faire émerger une compréhension partagée qui nourrit l’engagement de chacun.

La transformation par le collaboratif

« Croire en la force du collectif, c’est ouvrir la voie à une transformation durable, même si elle se fait par petites touches, par accumulation», poursuit Benjamin Pagliai. « Chaque expérience collaborative vécue par une équipe vient ancrer une autre manière de faire. Au fil du temps, cela devient une culture. »

Chez Co’efficience3, cette conviction se traduit par des parcours de formation sur mesure, centrés sur ce que Benjamin Pagliai appelle la combinaison gagnante : méthode, outils, posture. Loin des solutions standardisées, chaque accompagnement s’ajuste aux réalités du terrain et aux défis des équipes. Ce travail fin et exigeant permet d’enraciner des pratiques réellement transformatrices.

Le collaboratif n’est pas une mode managériale, c’est une réponse à la complexité du monde du travail, une manière concrète d’outiller les managers pour faire face aux enjeux contemporains. Redonner aux équipes le pouvoir d’agir, de comprendre et de contribuer pleinement : voilà ce que permet une culture managériale centrée sur l’intelligence collective. Et c’est là que commence l’engagement.

 

(* Sources :  Etude Gallup 2024)